Parfois de raison, souvent d'intuition, de philologie et des philosophies en général, ce semble pouvoir être l'objet de ce blog... Si cela ne peut seul le décrire totalement, il en reste cependant le principal moteur !
Charlot...Sir vagabond au grand coeur du cinéma social !
Publié par Amexour est mon pseudo
sur
18 Janvier 2010, 13:18pm
"Pour Babé, ma chère soeur, qui ne comprenait pas la raison de "ce temps perdu" sur mon ordinateur, au lieu de "simplement" travailler à faire bouillir la marmite... Mais non seulement pour elle, et qui a su trouver ll'énergie, le courage et ses mots pour m'exprimer sa pensée, mais aussi pour tous les autres, amis, plus ou moins proches, et qui n'osent m'en faire repproche ou même la réflexion. La raison donc de ce blog et les articles que j'y écrit, est pour moi, à mon sens un support calami, un lieu tout à la fois d'inspiration, de réflexion et de plaisir certes, mais qui me permet d'assouvir mon besoin d'écrire, de m'exercer à cet Art qu'est l'écriture, de créer et de respirer ! L'article qui suit et à titre d'exemple, a été un exercice biographique et, de ce fait, il est à part entière l'objet de ma démarche tant personnelle que professionnelle, créatrice et support. Je suis écrivain public et je propose aussi à mes clients des biographies comme cette dernière !" Merci, Amexour.
Né à Est Lans dans le quartier de Walworth, un quartier très pauvre de Londres le 16 avril 1889, artiste prodige des temps modernes, Sir Charles Spencer Chaplin junior est peut-être à lui seul l'archétype non seulement d'une époque mais aussi d'une civilisation toute entière. Cherchant toujours l'idéal et le bonheur contre l'adversité et l'oppression, charlot, jusqu'à son dernier souffle, n'aura eu de cesse de défendre ses idées.
Eternel contestataire, toujours au service du plus faible et des opprimés, il s'ait servi de sa maîtrise et de sa puissance dramatique, pour subjuguer son Art, le 7e bien sûr, mais aussi de la musique, au rôle tout aussi essentiel dans ses films...
Clown à l'imagination débordante, sans jamais être fantasque, mime de génie,la force,le réalisme de son oeuvre tient d'évidence à l'existence même de
et d'une vie qui ne l'epargnera guère depuis ses premières années. A priori par faute de travail, son père, meurt alcoolique à l'âge de 37 ans, entraînant sa mère (bientôt atteinte par la maladie mentale) et ses frères (demi-frères en réalité de père comme de mère) dans la misère, (puis l'orphelinat) alors qu'il n'a pas lui même seulement dix ans.
Tout au long de sa vie, Chaplin connaîtra de grandes difficultés à la fois dans sa vie privée (quatre fois mariés et durant six années avecPaulette Goddard) mais aussi dans la société, (période du Maccarthisme et de la "chasse aux socières") liée à son métier (conservatisme et transition difficile du muet et de la couleur), cela même s'il aura incontestablement "hérité" de l'expérience de son environnement familiale et venant de ses parents tous deux artistes de music-hall (1). (voir le film "Chaplin")
Cette existence, toute à la fois riche et pauvre, difficile et enrichissante, lui aura ouvert les yeux sur le monde et sur la société dans laquelle il allait bientôt prendre, tantôt témoin, tantôt acteur une place déterminante. Il fera ses premiers pas sur les planches dès l'âge de cinq ans, deux années avant la mort de son père.
En tous les cas, son immense oeuvre (plus de 65 années de carrière) fait l'unanimité tant d'un point de vue artistique et cinématographique que philosophique, historique et culturel. Témoin de son temps, écrivain, musicien, danseur équilibriste, compositeur, scénariste, acteur, réalisateur, producteur, Charles Chaplin savait tout faire ! Dénonçant les symboles, résistant permanent (satires récurrentes dans ses films), qualifié pour d'aucun d'homme de "gauche", controversé (au sujet de "son hypothétique confession" juive et des enquêtes du FBI) inhérentes, engagé et déterminé, Charlot n'aura eu de cesse de défendre des convictions très fortes (le dictateur) avec une humilité, une sensibilité et un humour jamais contestés depuis près d'un siècle.
Alors que ce dessine à l'horizon de la toile l'arrivée de la couleur, il interprète pour la première fois son personnage de Charlot que Richard Attenborough célèbre de belle façon dans son film biographique(*) en 1914.. Puis c'est le "Kid" en 1921 et une très longue et mémorable série, allant de son premier long métrage, "Pour gagner sa vie" (Making a Living) qui sort dans les salles le 19 janvier 1914 jusqu'au dernier "La contesse de Hong Kong" sortie le 2 janvier 1967, dix années avant son décès le jour de Noël 1977...
En 1940, dans ce qui est certainement l'un de ses plus grandes réalisations avec les "temps modernes", "le dictateur," il y incarne non seulement la dualité (sous les traits doubles du "petit" coiffeur et du dictateur) mais toujours, avec lyrisme, tout le concept même de son existence toute entière. Considérant l'époque, il melle tout à tour l'émotion, le désespoir et la détermination résistante, l'amour et la haine, au contexte contemporain de cette période particulièrement trouble de son histoire ! L'enthousiasme et l'optimisme finissant toujours par l'emporter sur l'egoïsme et l'avidité !
(*)"Les temps modernes" en 1936, dernier film muet avec le personnage de Charlot,
puis "les feux de la rampe" en 1952, seront l'un comme l'autre, à leur façon, les deux derniers longs métrages évoquant son personnage fétiche, l'un sous les traits de Charlot, le second sur la scène et immortalisant ainsi une dernière fois le music-hall.
Avec "Monsieur Verdoux" en 1947, c'est la crise de 29, que Charles Chaplin veux incarner sous les traits d'un banquier, qui, pour échapper à la récession et au chômage, va épouser de riches veuves...
Charles Chaplin est un des rares acteurs à avoir survécu en partie grâce à son personnage de Charlot. Qu'il aura lui-même créé et dont la fiction l'aura accompagnée tout au long de son oeuvre, comme faisant partie intégrante de son humanité. Cela sans pour autant nuire à l'homme et à l'acteur, et même bien au contraire, car il aura été le véhicule bienfaisant de son oeuvre et de ses convictions. Cette performance est à souligner d'autant plus, qu'un nombre assez inquiétant de "stars", auront succombé et succombent encore sous le poids de leur rôle, comme à l'irréalité de leurs personnages...Enfin, à signaler, même s'il n'y a pas grand intérêt dans l'affaire, que Sir Charles Spencer Chaplin n'aura pas reçu d'Oscar, ni pour le meilleur réalisateur, ni pour le meilleur acteur ; pour son oeuvre encore moins !
(1)Voir le film de Richard Attenborough (Gandhi) "Chaplin" en 1992, magnifiquement, selon moi, interprété par Robert Downey Junior.
Article à suivre: "j'ai construit seul notre maison à ossature bois dans les Landes de Gascogne" avec reportage photos, technique de construction pas à pas, coût de la réalisation, plans...Bientôt sur le blog de Amexour !
<br />
bravo , xavier, vient de parcourir cet hommage qui merite d'aller à la cinemathèque française, n'ayant pas les moyens sur mon petit ordi de lire les extraits j'ai noté bien sûr le discours de 3'30<br />
du dictateur, la scène des petits pains de " limelight" et aussi à un bel hommage au grand film "biopic" chaplin de ce geant brittanique (presque 90 ans aujourd'hui et toujours parmi nous) qu'est<br />
sir richard attenborough, très bien joué par robert downey jr ( à l'actualité recemment dans une version modernisée et "jeune" de sherlock holmes revisitée par l'anglais guy ritchie)..........<br />
que dire utiliser quelques lignes du texte page 103 à 105 de "mon" humble recueil cinepoétique avec le texte hommage à "charlot".........."le vagabond papa du cinéma"..........c'est de charlie<br />
chaplin dont je parle, lui qui mit son coeur et son genie au service du genre humain.......<br />
.....emigrant anglais qui debarque aux etats unis<br />
ta mission est claire, après avoir contemplé,<br />
c'est vrai qu'elle est belle , la statue de la liberté<br />
le cinema muet t'attend,<br />
avec tous ses risques tu les connais,<br />
c'est le plus grand de tous les cirques!<br />
et toi et tous les autres,<br />
vous allez au combat quotidien sans filet<br />
les autres aussi sont tous merveilleux<br />
Certains ne pourront ni durer ni exister<br />
tiens on va d'abord tous les saluer !<br />
<br />
A la santé des deux amis Laurel et Hardy<br />
A la santé de Max Linder à l'autel sacrifié<br />
A la santé de Buster Keaton..................<br />
........A la santé des anges , des genies, des heros<br />
de tous les cascadeurs, des anonymes figurants<br />
qui vont bâtir la legende du cinema................<br />
.........................<br />
A la santé de sir charlie CHAPLIN<br />
parti au paradis une nuit de noel<br />
en nous laissant un message artistique universel<br />
Tu as rejoint Moliere et Shakespeare<br />
après avoir defini pour toujours<br />
Le sens et le message absolu du cinéma.<br />
<br />
hommage à sir charles spencer CHAPLIN d'un autre MOREAU<br />
<br />
<br />
<br />
Salut à toi frère "intermittent" de l'Art le 7e, content de te retrouver là...et quel commentaire ! Je te remercie bien sûr d'avoir pris le temps pour le faire.<br />
<br />
Au delà de l'Art, et sans vouloir faire pour autant un discours Rousseauiste sur la base de la nourriture de l'âme, indispensable à toute humanité, mais en bon hédoniste qui se respecte, l'Art est<br />
l'un de mes véhicules préférés.<br />
<br />
Il reste à mon sens celui qui concourt le moins à maintenir l'individu dans son jus, car il le propulse au dessus de sa propre condition et de l'état de nature initial vers des horizons<br />
inconnus...Mais encore une fois, à la seule condition que cet Art en soit réellement un, et non quelque ersatz et "succéda-m-né" bien policé, n'ayant en définitif qu'un seul objet, et celui de maintenir ses sujets dans quelque involution<br />
programmée.<br />
<br />
Car l'Art, quel qu'il soit, est malheureusement de plus en plus élitiste, de moins en moins à la porte du vulgaire, à la portée de l'universel. De plus en plus manipulé, embrigadé, orienté,<br />
contrôlé... Pour preuve le prix d'une toile, le prix des musées et l'accès de plus en plus inascessible des "bonnes" ou moins pires programmations télévisuelles. Même Internet à mon sens devrait<br />
être gratuit pour tous. Enfin j'y reviendrai. Je t'embrasse Eric et espère te retrouver ici très bientôt<br />
Amexour<br />
<br />
<br />