L'ancien attaquant international Eric Cantona, auteur d'un livre de photos au profit de la Fondiation Abbé Pierre, a estimé mardi 8 décembre qu'être Français ce n'est pas "chanter la Marseillaise" ou "lire la Lettre de Guy Môquet", mais d'abord être "révolutionnaire" (...). Durée: 1mn48
L'important n'étant pas expressément le simple fait de l'intervention en elle-même, mais bien et davantage la réflexion que l'on peut en tirerpersonnellement ; avec cet appel très "médiatico-révoltionnaire" n'étant pas de facto principal en l'espèce, et n'ayant par ailleurs, pas la résonnance qu'il pourvait en attendre...mais seule l'expression de son indignation. Cantona l'exprime avec ses mots, peut-être même avec sa "foi" et c'est selon moi ce qui est juste, et sa raison peut être légitime en ce sens, et qu'il prête ou emprunte à la démocratie une réaction justement pleine de sens...A méditer ! Cela dès lors qu'il n'en attendre pas d'être payé par quelque appareil politique en retour, du moins espérons-le (allusion à Bové par exemple, aujourd'hui admis dans les arcanes du pouvoir européen... ) ? Et espérons que Cantona suivent les traces de l'Abbé Pierre pour autre exemple...et plus altruiste que marchand ! Si d'aventure il lisait ces mots, ce n'est pas tant d' "être révolutionnaire" comme il dit..., mais plutôt bien d'être résistant et qui est important; après que l'on soit français ou pas, juste un Homme responsable de ses choix en l'occurrence !
Au risque d'ennuyer, en mettant en ligne un texte qui m'est apparu comme étant particulièrement soporifique, (gare à l'endormissement...) tant par sa forme que dans le détail de ses commentaires et autres allusions primaires, mais bon, puisque le sujet est récurrent et qu'il semble éternellement captiver la conscience collective, pourquoi pas ! Cette lettre m'est donc parvenue, par mèle, en provenance d'Amérique latine, et je ne sais encore de qui en est l'auteur, puisque l'ami (e) qui m'en gratifie n'en fait aucun cas dans sa correspondance, bref...
"Allez je m'y colle..., mais avant de lire ce "pavé" et dont tu me gratifies, je vais tout d'abord commencer par l'aérer un peu, si tu n'y vois pas d'objection...En guise de réponse, si tenté que tu en attendes une réponse, je vais te laisser, en bleu dans le texte et entre parenthèses, mes commentaires ; tu es d'accord, allez, c'est parti ! Mais pour agrémenter cette lecture, je vais écouter de la musique, c'est tellement mieux...A tout'à l'heure alors ! Pardon de tutoyer mon lecteur, cela peut m'arriver
(je vous propose de mettre, en sourdine, un peu de musique, ça passera plus facilement...)
ou ce flash d'actualité dont la source est sur RMC avec Eric Cantona
Je suis français parce que je suis de nationalité française. Que ma nationalité soit d’origine ou acquise, peu importe, pourvu que je me reconnaisse fils d’une nation (ou, père ou encore pair et selon le cas), c’est-à-dire d’un ensemble d’humains unis par une communauté de territoire, de langue (là, permets-moi de n'être pas tout à fait d'accord ; partant en effet du principe que le français est une langue, je te l'accorde non encore tout à fait morte, mais vieillissante, la langue économique étant l'an
Le territoire, c’est ma maison ; la langue en est la clé (n'y revenons pas) ; les traditions en sont les fondations (bon je me lance...Les traditions ont été remplacées il y belles lurettes...et par les lois, celles-là mêmes qui déforment le Droit ! qu'il soit de Dieu ou bien des Hommes. Victor Hugo l'avait souligné et oh combien avec érudition, et quand il dénonçait, en son temps, la privation des libertés démocratiques, cela sous toutes ses formes et sous les dictatures Napoléoniennes du XIXe siècle !); les aspirations sont les portes et les fenêtres. Le tout, c’est mon présent. C’est ce présent localisable, parlant, historique et prospectif que j’incarne quand je me déclare français. Mon identité est donc plus que ma carte d’identité : c’est un vouloir-être qui m’oblige à réagir contre ceux qui ne veulent pas de la France alors même qu’ils y vivent ou qu’ils en vivent.(je trouve cette phrase ambiguë. Elle exprime pour moi, tout ce que je n'aime pas dans la gouvernance de notre pays, et cela ne date pas d'hier...La fraternité ne se dicte pas, ne se proclame pas, elle est un droit inaliénable et sacré...whao, c'est moi qui vient d'écrire ça ? Ce que cette phrase exprime...c'est, à mon sens, l'exact contraire de se qu'elle pourrait tendre, elle rejette, je ne sais qu'elle faute vers l'autre, l'accusant d'un crime que, d'évidence, il n'a pas commis, lui le métèque, lui qui est différent...Mais différent de quoi au fait ? En somme, cette phrase est discriminatoire au lieu d'être fraternelle. J'invite son auteur à prendre un peu sur lui et à se demander ce qu'il veut vraiment lui-même, à nous dire ce qu'est une France "parfaite" et à ses yeux !)
Allez, un peu de musique pour détendre l'atmosphère...
Mon identité est une action ! L’ Histoire qui me porte est aussi l’ Histoire que je porte dans un sentiment permanent d’auto-défense.(Alors là...je comprends mieux et pense cerner davantage l'auteur ; parlant "d'auto-défense" il a donc peur et ses peurs semblent venir de lui-même !) Mon identité est un silence intérieur capable de colères. (d'accord) L’actuel débat sur l’identité nationale corrobore cette évidence. (non, c'est juste qu'il n'est pas tout seul a avoir peur, voilà tout. Seulement, on peut être puissant, être gouvernant même, et avoir peur, et ou peut-être jouer de cette peur pour tromper et pour je ne sais quels desseins : à qui profite le crime ?) La France gronde en moi comme en chaque Français qui aspire à rester français, car l’actuelle identité de la France est en train de changer l’identité des Français ! Les Français en ont assez, en effet, de vivre au quotidien l’altération de leur être. Etre français, c’est donc être hostile à ceux qui sont hostiles aux lois françaises, à commencer par celles qui sont perçues comme lois du pays d’accueil. Je suis français parce que je dénonce la « nouvelle France » !
Je suis français parce que je suis révolté d’entendre, sur mon sol,(son sol?) des manifestants hurler des slogans antisémites ou soutenir les terroristes du Proche-Orient (A quand un Etat Palestinien ?). Je suis français parce que je ne supporte pas que des drapeaux étrangers ou des banderoles francophobes soient brandis agressivement lors de rencontres sportives ou dans des manifestation s de rue. (D'accord, mais c'est aussi un exutoire, un "dé..fou..loir" vieux comme le monde,"du pain et des jeux" ! Plus facile à contenir, à appréhender car encadré et programmé. ) Je suis français parce que je ne tolère plus les personnes qui, sous le couvert de nos lois (trop de lois tue la loi ), font le lit de leur culture en défaisant celui de la République. (oui) Je suis français parce que je ne veux plus de ces prêcheurs qui, au nom d’une religion, tiennent des discours anti-occidentaux. Je suis français parce que je n’apprécie pas du tout qu’il y ait dans nos banlieues des hommes et des femmes pour voir en Ben Laden un saint ou un héros (qu'ils partent faire un stage...).
Je suis français parce que je n’ai plus la sollicitude que j’avais naguère pour les « sans-papiers » et autres hors-la-loi qui squattent nos églises et méprisent nos droits en exigeant des droits différentiels. (tout le problème réside dans cette mondialisation, le pauvre, lui, n'en est pas responsable. Si la guerre était exportée en France, ce qui n'est pas une antinomie, l'exode n'est pas si loin pour l'oublier ainsi, plus par omission et par autant de désinvolture.) Je suis français parce que je n’accepte plus que des élèves ordonnent qu’on réécrive les cours d’Histoire au seul motif que l’enseignant leur présenterait une vision exclusivement judéo-chrétienne du monde. Je suis français parce que je ne comprends plus que des étudiants musulmans récusent la mixité, les enseignantes, les enseignants non musulmans, la pensée déiste, encyclopédiste, athée, les Lumières, les cours de littérature, de philosophie, de physique, de biologie, de sport, en un mot tout ce qui gêne leurs convictions célestes. Je suis français parce que je suis excédé de ne plus pouvoir mettre, à Noël, une crèche dans une vitrine ou un sapin dans une école sans déclencher une commission d’enquêt e. (ah bon ? Intéressant là aussi...et de rappeler que Dieu est sinon dans les vitrines ou les salons, l'expression de religiosités très économiques, avant tout dans le coeur des hommes ; le reste de la catéchèse bourgeoise. Il faut lire Saint François d'Assise et comprendre l'orthodoxie de toute chrétienté et autre Eglise...).
Le Français que je suis enrage d’apprendre qu’un train peut être un lieu de tabassage ou de viol, voire un moyen de transport quasi gratuit pour ces anonymes qui tabassent et qui violent, et dont l’identité, systématiquement tue, se révèle pourtant par ce silence même ! (le problème est encore une fois, vieux comme le monde et il ne se calcule pas dans le siècle...la violence est intemporelle et n'est d'ailleurs pas exclusivement humaine. Les animaux d'une autre espèce que la notre , comme par exemple nos voisins les grands singes, de types gorilles ou encore chimpanzés, peuvent parfois en montrer également. Si autrefois, le brigandage était assez exclusif aux campagnes, à la nuit tombée aux détours des chemins de traverse, comme les animaux affamés peuvent venir rechercher quelque pitance près des villes, il est aujourd'hui et seulement, peut-être décalé sur nos cités, plus propices aux vandales, tricheurs, voleurs et autres dérangés...Maintenant la lutte contre toute criminalité est la même, si elle a changé d'uniforme, elle n'a pas changé de visage pour autant ; alors faut-il un policier, même de proximité, et derrière chaque voyageur ou espérer ne pas être pris à parti soi-même ; ou encore, faut-il en passer par la prévention ? et faire en sorte que les "gens" changent ! En somme, "les humaniser" et en leur apprenant à laisser leur place à une personne âgée, à ne pas permettre que leur prochain ne se fasse molester... En ces temps de crise, un peu de courage et d'unité en lieu et place du chacun pour soi et Dieu pour tous...)
En somme la peur du train parce qu'il y a des éstrangères dedans...
Je suis français quand j’anticipe les violences qui n’auraient pas manquer d’éclater dans tout l’Hexagone au soir du 18 novembre 2009 si la victoire frauduleuse de l’équipe de France de football avait été obtenue non contre l’Irlande mais contre l’Algérie.(ambiguë, car encore une fois, rien ne sert d'anticiper et dire le faire...)Je suis français quand je constate, scandalisé, que les fêtes du Nouvel An célèbrent le renouvellement flambant neuf du parc automobile ! (oui, mais dès lors que tout est basé sur la surconsommation et le profit à tout crains...tout est là...et de là, pour y revenir, l'immigration massive ; et à destination du pays, qui justement, donne le plus l'impression d'en profiter. Cela même si de fait, le fossé est en train de s'agrandir, entre ceux qui en profitent peut-être de plus en plus, et les autres, dont le "pouvoir de vivre" ces chimères, chez lui, s'affaibli, s'amoindri à la portion congrue...Sommes-nous vraiment obligés de vivre comme nous vivons ???)
Je suis français quand j’exige que soient sévèrement punis ceux qui téléphonent aux pompiers et aux médecins pour les faire tomber dans d’immondes traquenards. (oui oui d'accord, c'est mal !)Je suis français quand s’agitent en ma mémoire les voyous qui saccagent nos lieux de vie parce qu’un des leurs s’est tué accidentellement au volant d’un véhicule volé, et qui, profitant de ce drame, jettent par la fenêtre de leur immeuble frigidaires, machines à laver, téléviseurs et autres objets « anodins », défoncent les devantures de locaux et de magasins à la voiture bélier, attaquent les commissariats au lance-roquette, accueillent les forces de l’ordre à coups de pierres, de boules de pétanque, de cocktails Molotov, de revolver ou de fusil, incendient tout ce qui peut brûler, trafiquent la poudre, les véhicules et les armes... quand ils ne s’engagent pas dans des cellules terroristes pour semer sur notre sol ou ailleurs la dévastation et la mort ! (ouf)
Je suis français quand des rappeurs veulent « niquer la France » (ah bon), quand Houria Bouteldja traite mes compatriotes de « souchiens », quand je dénonce l’islamisation de mon pays comme des pays européens, quand je plaide pour une Europe laïque et féministe, quand j’admire Malek Boutih, Malika Sorel, Hamid Zanaz, Kébir Jbil, Pascal Hilout, Sihem Habchi, Abdennour Bidar... tous issus de l’immigration et tous honneur de la France par leur engagement authentique en faveur des valeurs républicaines. (oui)Je suis Français quand je soutiens les Droits de l’Homme (OUI), quand j’en appelle à l’universel par la femme (faire cette réflexion, c'est faire la différence. Il faut défendre l'humanité, non l'homme, la femme, l'enfant et le meilleur ami de la famille)– qui est l’Homme – et par l’Homme, qui ne vaut que par l’universel. (mais surtout, il faut arrêter d'en parler, et pour quelqu'un qui se dit dans l'action, montrer l'exemple, concrétiser ses paroles par des actes, altruistes, fraternels et solidaires)
Je suis français plus que jamais quand, au nom de cet universel, je pense aux Français qui ont donné leur vie non seulement pour que je n’aie pas à donner la mienne (non, non, ils ne l'ont pas donnée pour cette raison malheureusement, cela bien que ce pourrait-être plus facile et pour tout le monde de le penser, de le croire...mais les hommes, les femmes, les enfants et le meilleur ami de la famille...ne sont morts que pour d'autres raisons, ce qui le plus souvent nous dépasse tous. Mis à part bien sûr quelques héros, les guerres détruisent des vies et tuent pour rien. Servent seulement quelque intérêt de quelques puissants, eux-mêmes toujours irresponsables de leurs actes...Aucune cause ne vaut la vie d'un Homme, même pas celle d'un autre ! Parole d'officier ! ), mais encore pour que je puisse vivre les valeurs qui les ont tenus debout quand tout s’écroulait autour d’eux. (Aucune valeur ne vaut cela) Ces valeurs ne doivent pas être noyées dans je ne sais quelle honte nationale : c’est par elles et pour elles que je suis ce que je suis. Je suis français par résistance ! (résistance à quoi ?)
Voilà, j'en suis venu à bout...Ce fut un exercice difficile et laborieux, merci de m'avoir tenu compagnie jusque là. J'écris le mot laborieux, c'est que cela aura été pénible, non pas du fait du volume, bien qu'il soit en effet quelque peu rebutant, mais plus devant autant de certitudes, il est difficile de ne pas en perdre son latin...heu ! je voulais dire son français, mille excuses à l'auteur apeuré ! Il semble y tenir, restons groupés !
Cela me rappelle le ton professoral d'aucun, les collèges et surtout les lycées en sont plein. Vous allez dire, ça y est, qu'est-ce qu'il a contre les professeurs ? rien je vous assure, ils sont biens...Seulement, il me semble que l'aire du temps déteint, voilà tout, et quand j'entends quelque commentaire dit à nos enfants, c'est moins bien ! Ils disent que c'est le "bordel" pour certains, d'autres que c'est embêtant...qu'en France, rien ne va, qu'ils seront au chomage, s'ils n'ont une bonne note. Ils disent que c'est important, qu'il faut se taire, qu'il faut être devant. Etre le premier ou périr, suivre le programme et grandir...Enfin bref, enfant on l'a été, il ne faut pas l'oublier. Aujourd'hui c'est samedi, vive la récré !