Cette "crise" n’en est pas davantage une parce qu’elle est proclamée, et dans cette proclamation ne se trouve pas davantage de causalité que seule l'injustice régnante plus que de nature. Et personne n’a raison et personne n’a tord en définitif, tout le monde se trompe de considérer une fin, ou une issue quelconque à cette "crise". Ce n’est qu’une fiction de plus à mettre au profit de la conscience collective et du "jeu" des dominations, aujourd'hui plus qu'hier mondialisé.
Crier au loup, et le loup alors existe et hante les consciences des "nantis" de cette humanité, surgissant nul autre part que dans les esprits insitutionnalisés du nord, il n’en a pas moins d’effets ici, car mondialisée, fait tâche d'huile sur l'ensemble de la planète asphyxiée. Tables rondes des puissants ne semblent pas vouloir n'y rien changer...
Mais tous les pays aujourd'hui décolonisés et abandonnés à leur sort et une grande partie en tout cas de l'hémisphère sud n'auront pas attendue que l'on décrête quelque crise libérale occidentale. En ce règne de la spéculation sur le travail et les ressources des uns, ce, enrichissant les autres, créant de fait, voire même d'un certain droit usant, acculturation toujours et exploitation dans les limites de l'absurde...S'il peut-être"heureux" que l'ouvrier d'hier des pays riches nordistes cède son travail aujourd'hui à l'ouvrier pauvre sudiste, à qui ce dernier passera son plus lourd fardeau, sa misère d'hier ? Et si le travail perd un peu de sa répétitive bêtise en occident, ce par machine interposée, encore faut-il aujourd'hui lui trouver succédanné...Il faut bien ouvrier puisse manger.
Plus que par aucune autre confession, aucune guerre avant elle, l’espèce mondiale est touchée de plein fouet, les uns en conscience, quand les autres le sont dans les faits. Pour combattre, être libre suffit, aucun autre moyen que celui d’être aveugle, sourd et muet, diraient Confucius, Lie-Tseu et tous les sages Antiques avec-eux. Celui qui fait ne pense pas, il assume tête baissée...Celui qui réfléchit en fait de-même !
Si la pauvreté existait bien avant cette déclaration de crise, et quand toutes les richesses ne parviennent pas à rendre heureux ceux qui en sont exclus, la crise, elle est un déséquilibre pour mieux creuser la tombe des précaires.
La crise n’est en fait qu’une justification de l’impuissance globale d’une humanité désabusée, qui, cherchant à justifier ces mauvais choix, ses impuissances renouvelées, tente désespérément de se sortir de l’impasse où elle s’est engouffrée. Espérant lutter contre les guerres, contre ses vieux démons, celui de ne savoir comment lutter contre une fin inexorablement programmée, il faudrait jouer ?
Non !
La crise tient au fait d’une mondialisation inachevée et inespérée, née d’une globalisation destructrice et acculturante, de l’erreur suprême de vouloir tout régenter, celle de vouloir tout formater. Mais vivre, c'est autre chose que de vouloir spéculer pour gagner, car gagner c'est seulement apprendre à respirer...