Dorénavant, et jusqu'à nouvel ordre, je tâcherai de venir ici, non pour épancher quelque souvenir nostalgique et du temps passé (de toutes façons tout le monde s'en fout et moi le premier), ou encore pour accuser, dénoncer (Emile
avant eux, Bayrou ou Royal s'en sont "et Dalila" déjà occupés) quelque fait divers, quelque imposture...mais plutôt réfléchir, et m'interroger à mon tour, comme qui dirait me laisser aller à l'éveil...Pour mieux garder un oeil, sinon vigilant et de quel droit, seulement attentif au soubresauts de notre société. "
Qu'est ce qu'on là ?" sera donc le titre de cette chronique en quelque sorte, phrase bien connue de l'inspecteur, témoin de faits divers au cinéma. Car après tout, n'est-il pas l'un des reflets que l'Art nous donne en témoignage, et pour ne pas oublier, comme l'écriture à la littérature, la nature à la peinture, l'inspecteur..à l'inspecture...On vient constater les dégâts, du haut de son destrier, quand les petites mains déjà s'affèrent en bas !
Charité bien ordonné, non pas que je sois forcément soucieux ou encore désireux de proximité géographique, cette toute première chronique (le dernier billet, sur la laïcité non compté) a trait à notre département de Lot-et-Garonne(*) et par extension au "grand sud-ouest", et allant de la côte Basque à Midi-Pyrénées... Bref, ce n'est pas un"coup de gueule", ce serait par trop de facilité, non, juste l'expression d'une indignation, que je veux saine, mais une désapprobation, que je souhaite affirmer...Merde au TGV !
(*) Après ceci : La création d'un comité de défense contre les moulins à vent de la politique politicienne, ce lien : http://lgpe.fr/spip.php?article58 et celui là : http://site.voila.fr/psnerac/gare.pdf
il reste cela : Train touristique de l’Albret (Curiosité) - Gare de Nérac - 12 ter, avenue du 19 mars 1962 - 47600 NERAC
Tél. 06 85 62 77 47 - @ : Contacter
(un petit peu de réclame ne peut pas nuire, quand cela est pour la bonne cause)
Ouvert : ouvert tous les jours de juin à août ; les samedi, dimanche et mercredi d’avril à octobre (il est conseillé de éserver par téléphone).
Inauguré le 17 avril 2004, il circule sur 13 km de voie SNCF datant de 1890, entre la ville Renaissance de Nérac et la cité médiévale de Mézin. Au cœur de la Gascogne, à la frontière des départements du Lot-et-Garonne, du Gers et des Landes, il fait découvrir ses paysages de coteaux ensoleillés, de plaines agricoles, de forêts de pins parsemées de chênes lièges. La diversité de la flore, de la faune, du patrimoine architectural, agrémente le parcours.
Et encore : http://www.ladepeche.fr/article/2009/12/02/728198-TGV-le-departement-a-l-heure-des-choix.html
Voyons de plus prêt quels en sont les fondements. Pour gagner du temps, partons si vous le voulez bien du principe que le progrès d'une région, passe on le dit in extenso par son désenclavement, i.e que cela passe par la réduction des délais d'approvisionnement, celle relative aux distances, et de fait, par le raccourcissement du temps de déplacement pour les voyageurs...Bon, jusque là, je veux bien admettre que le TGV fasse gagner du temps aux utilisateurs, passons, et puisse, pourquoi pas, donner envie aux "estrangères"de venir chez-nous ; même si je ne vois pas bien ce que cela puisse permettre de faire avancer le Schmilblick (http://www.dailymotion.com/video/x22sow_coluche-le-schmilblick-26_fun )!
Pour la petite histoire, qui du reste, ne va pas faire avancer beaucoup plus notre affaire, j'ai bien été au bout du bout et plus souvent qu'à mon tour; et une fois même au bout de la route, à St Jean du Maroni, en Guyane en l'occurrence ; la route y était défoncée, le fleuve et Félicie peut-être aussi ! Nous y sommes pourtant allés, des gens y vivaient également et fort bien...mais bon, admettons. Par contre, et je crains à force de s'y essayer, que l'on arrive à l'effet inverse et vraisemblablement escompté. Je m'explique. Il y eut une époque, pas si éloigné, où des gens qu'on appelait "résistants", communistes souvent, mais là n'est pas le sujet..., ils s'évertuaient donc, parfois même au péril de leur vie, à vouloir et à faire "péter" les traverses du chemin de fer français. Je ne sais s'il est bien judicieux de prendre cet exemple mais bon, je continue. Pourquoi "dont" ces communistes là voulaient "bien" tout faire péter ? (Il écrit comme il parle, excusez-le) Eh bien, semble-t-il et à la lumière de notre histoire quasi contemporaine, ils souhaitaient terroriser le "bosch" c'est un fait, mais au delà, ils ne voulaient pas que ces derniers puissent être ravitaillés, qui, en minerai et du front russe, en armement ou même recevoir le renfort "en hommes" qui leur était nécessaire(tient ça me plaît ça...ne nous voilons pas la face, car c'est bien de cela dont il s'agit et durant la guerre : l'homme, la soldatesque n'est lui aussi qu'un produit, une mesure d'ajustement dans la stratégie...parole de soldat. Ce sera vraisemblablement mon prochain sujet avec l'Afghanistan...). Il faut dire qu'à cette époque, les routes n'étaient pas ce qu'elles sont à présent, les camions y étaient moins nombreux parcourant des distances plus modestes qu'aujourd'hui, faisant abstraction des véhicules militaires s'entend, mais les marchandises quant à elles étaient acheminées par le rail et par voies marines et fluviales. Bref, le rail fut à son apogée aux alentours de 1930 des suites du Plan Freycinet,
du nom d'un ministre sous la IIIe République de Mac-Mahon puis Grévy ; l'on voyageait en famille autrement que maintenant. Le chemin de fer français est nationalisé en 1938 (SNCF). La desserte des provinces rurales de l'époque n'a vraiment été prégnante qu'à partir du début du XIXe siècle et elle fut érigée par les départements eux-mêmes, de leurs deniers en réseaux dits secondaires d'intérêt local (V.F.I.L.), mais très vite ces réseaux ruraux furent arrêtés, le nerf de la guerre manquant déjà, et peu avant la seconde guerre mondiale pour ne redémarrer que dans les années 60. En 1981 on inaugure la première ligne à grande vitesse Paris-Lyon (LGV). Le 15 mars 2003, c'est l'ouverture du réseau français aux concurrents privés, français ou étrangers, dans le domaine du transport de fret (décret du 7 mars 2003). Ce qui me permet de revenir à nos moutons. Tout ça pour vous amener à réfléchir sur ce que je crois être antinomique de progrès. Je me suis "battu" lors de la fermeture de la gare de Nérac, ancienne capitale de Navarre (cf mon article sur le petit-JOURNAL de cette époque) parce que je crois que si le TGV et la LGV est une chose, le chemin de fer français et le service de proximité en est une autre...Et de ce qui devrait être à mon sens une organisation nationale, et qui ne l'a jamais été totalement en l'occurrence, devrait être un des devoirs régaliens de l'Etat, avec ou sans décentralisation...Avec ou sans capitaux privés. Mais mon sens en tous les cas, et selon qu'il s'agisse d'énergie, de transport ou de santé, d'intérêt national ou régional et local, une société telle que la notre, ne peut s'affranchir de solidarité de ce type. Ce n'est que du bon sens. En somme, il ne peut y avoir de différenciation et selon que l'on soit à Paris, à Lille, à Bordeaux ou à Marseille et partout où des lignes ont été aménagées. Les transports en commun sont l'avenir, l'énergie notre lot commun, la santé un droit pour tous et ne peut souffrir d'aucune transgression. De cela dépend notre unité, c'est cela être français ! Alors et pour clore ici ce "qu'est-ce qu'on a la ?"sur une note disons positive, il faudra bien finir un jour par se retourner sur le passé pour s'apercevoir que tout n'a pas forcément été réalisé en dépit du bon sens, sous le prétexte que d'autres l'on fait !
Mes détracteurs, si tenté qu'il y en ait ici, vont certainement m'épingler sur l'Europe et sur cette idée selon laquelle il faut se défendre de la mondialisation, et par voie de conséquence, qu'il faut voir plus grand, être plus européen en somme...Du haut de leur précepte en vogue, de la régionalisation, des grands travaux de cosmopoles européennes et consorts, que seul notre unique salut dépend des échanges entre grandes régions, grandes villes européennes, seule priorité en temps de crise réellement essentielle...
Et bien à cela, de répondre par quelques proverbes choisis :
"l'air ne fait pas la chanson"
"qui sème le vent récolte la tempête",
"un homme averti en vaut deux"
"à beau mentir qui vient de loin"
" les chiens aboient, la caravane passe"...
Amexour