Me donner sinon la raison, de celle-ci j’ai bien quelques pistes, mais de quel droit le chef de l’Etat français détruit-il, avec la force de frappe de notre pays, des bâtiments, des installations étrangères en Libye ? Celles qui appartiennent au peuple libyen de surcroît. Construits par des hommes, peut-être pay...és de leur souffrance, voire de leurs illusions perdues, en tout cas de leur travail. De quel droit, anéantir les rêves de liberté de ces hommes et de ces femmes, en s’ingérant dans leur révolution et hypothéquer l’avenir de leurs enfants, qui ne pourront s’approprier ainsi la Révolution de leurs ascendants ?
Je l'ai dit, je l'ai écrit ici même ou sur mon blog, dès les mois d'avril-mai 2007, nous devions, nous le peuple choisir en conscience un président de la République, qui serait responsable devant-nous des orientations politiques intérieures, bien sûr, mais surtout orientées vers l'extérieure des frontières nationales, tournées vers le monde…Cela en conscience, comme je viens de l'écrire, et peut-être aussi en "mémoire" de l'histoire de ce pays qu'est la France, entaché de tellement d’erreurs manifestes, de cruauté et d’injustice à l’adresse de l’humanité toute entière (guerres invasives avec la quasi totalité du monde dit civilisé en Europe et au delà à travers des âges les plus reculés, guerre de colonisation puis de décolonisation, collaboration avec l’impensable, puis épuration…) .
Aujourd’hui, ce même homme, seul, a décidé d’intervenir dans un conflit, ou plutôt de rentrer en conflit avec un autre puissant, sous couvert d’un soi disant mandat international qu’il a provoqué on ne sait bien comment. Non seulement s’ingérant dans une situation de révolution nationale souveraine, mais après avoir joué d’une manifeste ambiguïté avec le dit belligérant, le recevant sur le tapis rouge de nos illusions républicaines. Lui vendant les armes qui lui servent aujourd'hui à sa cruauté délibérée. Au même titre que pour le nucléaire, Il faut réfléchir à de nouvelles lois constitutionnelles, contraignantes pour le chef de l'Etat, quant à sa politique extérieure...Que dirons-nous lorsque, de nouveau, notre territoire sera attaqué par ces mêmes hommes qui sont attaqués chez-eux aujourd'hui ?
Bref, en 2012, c’est à cela, précisément, qu’il nous faudra réfléchir, et interroger les prétendants à la suprême responsabilité de gouverner, de protéger non les intérêts de quelques-uns mais bien la sécurité de tous ! Sinon à quoi servirait toute idée de Nation, de pays, d’identité soi-disante… Voulons-nous risquer l’avenir de nos enfants, je n’en crois rien, en tout cas je ne veux-y croire… La démocratie se gagne, elle ne se proclame pas !