Ayant écouté "attentivement", une fois n'est pas coutume , le débat, autant dire le spectacle chez Ardison, où l'un de ses invités n'était autre qu'un clown cathodique nommé M. Zemmour Eric, je viens ici faire copie de la dernière lettre écrite, pouvant avoir une certaine relation et transmise à mes fidèles lecteurs, ce par le biais de la "newsletteur" dont nous gratifie notre gentil hébergeur "Over blog". Bonne lecture donc de cette réflexion toujours très personnelle, pouvant trouver réponse à l'engeance de cet individu , que je qualifierai comme étant d'un autre temps, d'une autre époque , et qui je pense est révolue. A suivre, dès que possible la video correspondante ici même. "L'Histoire ne peut être guide, tout au plus expérience !" Article premier de la Déclaration sur la race et les préjugés de l'Unesco du 27 novembre 1978. Bien qu'il puisse y avoir une ironie du sort, je ne crois pas en la fatalité et ce sont bien les humains qui déterminent par leurs actions propres et singulières, par leurs choix individuels et temporels, par leurs réflexions, leur propre Destin. Le destin n'étant nullement déjà écrit, mais bien à écrire, par les actes individuels de chacun. Aucune règle, aucune Loi historique soit- elle, ne peuvent s'affranchir du libre arbitre et de la volonté contemporaine de l'individu lui-même. La différence et le refus de la soumission comme de la domination, de l'amalgame, de l'adaptation et du mimétisme, car il n'est lui même qu'une défense passive et donc un ultime effort d'existence en soi sans existence propre et exclusive, sont les clefs de l'évolution humaine. Rien n'est figé. Tout évolue. L'évolution ne peut être contenue et retardée. Chaque individu est responsable de ses actes propres et influe de fait dans son destin et dans l'évolution. Le droit c'est la liberté de l'individu et non celui de tous. En terme juridique, la jurisprudence l'accompagne ainsi pour pallier l'écueil de la Loi. Le devoir c'est celui d'accepter cette liberté comme règle suprême et inaliénable. Tout individu est égal à un autre sans aucune distinction, de sexe, d'âge ou de condition. L'individu ne connaît qu'une seule race, c'est la race humaine. L'Histoire nous en rapporte la preuve irréfutable. (cf. dernier billet sur la xénophobie et le racisme en cours d'écriture) Tous rassemblements de vues, d'intimes convictions elles-mêmes intimement liées à l'association d'individus, d'appartenance commune à une civilisation, aux prescriptions coutumières, confessionnelles, institutionnelles ou traditionnelles similaires, ne doivent en aucun cas interférer par quelque renoncement du libre arbitre singulier et exclusif de l'individu. La domination quelle qu'elle soit ne peut être que destructrice et involutive. Pour cette raison principale, tout corporatisme, tout enfermement doctrinal, toute idéologie ne peut qu'apporter frustration et incompréhension. Frustration dans un esprit de soumission comme de domination. Incompréhension par le simple rapport de force naturel comme superficiel. La règle faisant loi étant seule la préservation de la liberté consciente et inconsciente de l'individu dans toutes sa différence et sa singularité affirmée. L'adage "qui se ressemble s'assemble" faisant ici pleinement et entièrement démonstration. Décadence pouvant provenir d'une volonté politique, qui pourrait consister à laisser insidieusement perdurer une rumeur plus ou moins appuyée, selon laquelle l'ennemi potentiel du peuple serait l'étranger ou celui qui serait simplement différent. Ce dernier étant plus ou moins la cause de tous les maux d'une part, mais également un risque hypothétique tout aussi insidieux d'envahissement, voire de domination confessionnel, culturel ou économique. Cela n'étant en définitif qu'une simple et perfide connotation, totalement indésirable dans une société voulant prôner quelque dogme historiquement proclamé (Droits de l'Homme et du Citoyen). Au delà de cette démonstration, la domination discriminatoire ne revêt pas le seul visage de l'étranger qui arriverait de l'extérieur. Elle est également à l'intérieur de l'inconscient collectif ; où s'agissant de celle qui, à l'adresse de la Femme sexuée ou de l'homosexuel, de l'individu jeune, entre deux âges ou vieux, de la condition sociale, de la moralité, du confessionnel, ou de la simple conformation physique ou mentale, et pour lesquels se dressent des murs d'incompréhension, d'enfermement et de discriminations. Le simple fait de se ressentir rejeter poussant de fait l'individu à rechercher à s'affirmer par le regroupement légitime et naturel, concourt à une division où s'opère de façon factuelle comme cognitive, l'augmentation considérable des rapports de force entre dominants et dominés. Stigmatisé et comparé, l'individu ne cherche plus à évoluer mais seulement à exister. Il est alors en proie à des réactions de défense, n'étant plus lui même, car abandonnant son individualité et son libre arbitre, il devient de fait le porte-parole d'un corporatisme dominateur. Rapport de force... Le rôle de Histoire prenant alors toute son importance, non comme un guide mais bien comme l'expérience, non seulement à défaut dans une exaltation des nationalismes et des idéologies, mais pour venir nous rappeler toujours, les causalités empiriques, mais au delà et maintenant bien plus rationalisées, ne connaissance approfondie de cette xénophobie récurrente, permanentes car latente. L'Histoire n'est écrite qu'à posteriori.
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Relans de xénophobie sur parfum patriotique et idenditaire
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