L'espèce humaine parce qu'elle est un animal du genre savant, "pas très marrant" en l'espèce, mais ayant conscience du lendemain a, de tous temps, trouvé moyen de dominer son instinct de préservation.
Nomade puis sédentarisée, en famille, en groupe, en tribu, en communauté, en cité puis en Etat-Nation...l'humanité s'est regroupée. Par quelques subterfuges plus ou moins "raisonnables", elle domine les autres espèces, étant régulateur, mais également étant son propre prédateur.
Créant la morale, le théisme fut l'une des plus probantes doctrines, le monothéisme, grand vainqueur confessionnel qui, pour y parvenir s'"unifia" en format, et ce, de façon durable et intemporelle. En somme de l'intérieur, contre l'incroyant et l'adversité.
Dès lors, sa volonté de domination est restée intacte puisque légitime de par sa sacralité, dépassant toute autre chose sur Terre... De fait puis de droit, de tous temps également, deux grands concepts se sont combattus, le "salut de l'âme" d'un côté, la "possession terrestre" de l'autre. Ces deux géants, ensemble ligués contre toute autre idée de réalité, selon un troisième principe et celui d'une vie naturelle aléatoire, voire "barbare".
Au croisement des temps, l'équilibre est rendu précaire une nouvelle fois. Les croyances "irréelles" affaiblies par une nourriture terrestre toujours plus prégnante, et la domination naturelle retourne vers ses balbutiements premiers....