Y'a trop de pépins dans la Pastèque ! Cogito, ergo sum...
Tout naturellement peut-être, la misère précédemment décrite, que d'aucun ne parvient pas seulement à regarder, à seulement y penser par compassion, par voyeurisme, par aveuglement ou par cruauté qui sait, ce dernier billet me conduit à réfléchir, et à m'interroger en suivant. Par quelques réflexions plus ou moins redondantes, elles-mêmes provoquées par la lecture de Descartes (Méditations métaphysiques) à Pascal, et d'autres contemporains bloggeurs, philosophes amis et réunis sur la toile ; à moins que ce ne soit le contraire, bref...
Il semble que mon intérêt pour la nature, l'écologie de l'Humain en particulier, et de causes et d'effets, me conduise donc à m'interroger sur le bien fondé, ou pas, du nombre de pépins dans la Pastèque !
Partant donc du postulat mettant tout le monde d'accord, et qu'ils sont effectivement nombreux, cela en comparaison, pourquoi pas, avec un autre "ami", lui, beaucoup moins pourvu comme le raisin et pour ne citer qu'un exemple ici, par manque d'intérêt seulement et pour ce qui nous intéresse à présent.
Il peut-être en outre souligné au passage, que l'homme parvient à en diminuer le nombre par ce que je nommerai "bouleversement," ou "révolution", par de très savantes manipulations génétiques et sur ce qu'il conçoit davantage peut-être aussi en terme de produit ; cela, soit disant à desseins de pouvoir mieux en apprécier le fruit, facilitant ainsi leur consommation et à la recherche de quelques saveurs nouvelles à bien des égards ; à mon sens, je m'affranchirai de cette hypothèse, émettant seulement l'avis, selon lequel l'homme se prend pour un maître sorcier, en un mot comme en cent, tout simplement pour Dieu lui-même. Mais que fait l'éthique ? Ou l'éthique serait-elle servile d'intérêt supérieur ?
Bref, retournons à nos pastèques si vous le voulez bien...
A la différence de l'archétype dodo, animal primal et disparu du fait de la présence humaine ou pas, l'Homme civilisé du XXIe siècle, peu enclin à la préservation de l'espèce, ou à sa fécondation naturelle, semble bien déterminé à ne pas trop se préoccuper du nombre de pépins se trouvant dans la pastèque. Grave erreur semble-t-il ! Et de considérer qu'il lui préférât, et de loin, lui soustraire non par négligence pure mais davantage par intérêt, ses fameuses précieuses ridicules et néanmoins agaçantes car nombreuses graines...Cette démonstration métaphorique peut sous tendre la capacité qu'a l'Homme de vouloir régenter la nature. Ainsi, préférant l'uniformité, il se défait de toute diversité, paradoxalement le conduisant à son affaiblissement personnel et à mon sens. De la sorte, qu'il ne puisse plus réagir aux modifications naturelles, qu'il ait par ailleurs lui-même engendrées ou pas !
Attendu maintenant que l'Homme, se prenant pour Dieu lui-même d'une part, et que par ailleurs il souhaitât prendre un ascendant quelconque sur l'état de nature, que constatons-nous ?
Entre le fait que l'Homme ne puisse pas s'empêcher de considérer la Pastèque autrement que par un fruit par trop colonisé par les pépins d'une part et qu'il veuille s'affranchir d'en respecter le dilemme de l'autre ! Alors : doit-on trancher le fruit et décider de faire fi de sa nature, de son état primal, de son environnement ; doit-on le calibrer sur un principe universel et temporel sont autant de questions restant sans réponse ?
Bien à vous, amexour.