Hier, j'ai parcouru la "matrice" en ce qu'elle a de plus animal,
elle m'aura sûrement éreintée, si le but n'en eût été que de responsabilité préservée :
un fils qui part au monde, en vaut bien toutes les vertus, il est là pour apprendre, après-tout c'est son temps...
Mais à la ville des hommes, que de précieux temps perdu...du bruit, de la course aux trésors, pas de ver, aucun arbre, ça pue...
tout le temps !
A courir sans partage, ce ne sont point des Hommes, tout au plus automates, qui respirent "les mêmes errent", tout est animal, point de raison palpable...
Je crois que toute cité humaine, pour l'humanité, ne vaut que pour celui qui, le coeur bien accroché, l'esprit large, le corps bien nourri, des dents acérées...
Nous ne sommes pas égaux, seul en droit de certains, que celui qui a tout, j'en pense "bien du bien", mais de celui qui n'a rien, à la ville , c'est sûr, il faudrait qu'il se sauve, il n'est rien !
Celui qui n'a rien, mais celui qui parcourt non la ville, mais bien seul ses chemins, et qui marche auprès des siens comme de la nature, que celui-ci cultive verdure, il ne manquera de rien ;
Celui-là a tout.
Qu'il regarde le vent, écoute la lumière, il est à la fois l'enfant, l'adulte et le vieillard...Il est chez lui partout, c'est la vie qui l'anime, il fait plaisir à voir...
Et s'il sait qu'il est lui, il sait vivre c'est sûr,
à toucher, à sentir, à voir...le présent est pour lui, quelle belle aventure.
Celui-là fatigué, mais de sa journée saine, il est riche,
s'il veut courrir, qu'il court, mais s'il veut se coucher, et sur l'herbe mouillée, alors il faut lui dire...
"Tu es bien..."