Comment ne pas refuser de se prêter à quelque parodie de démocratie ? Le devoir du citoyen, n'est-il pas d'interroger, et d'attendre de ses représentants qu'ils soient, a minima, l'expression de la volonté populaire et non celle d'une tyrannie d'intérêts particuliers ? Si l'Etat oubli ses devoirs régaliens en insufflant autre chose que la vertu et l'exemple (justice, sécurité, enseignement, santé, transport, logement, travail...), le devoir de tout citoyen est de participer au gouvernement, au moins en se sentant concerné, ce, dans l'égalité des droits de tous...
Le texte qui suit fut écrit par l'auteur, votre hôte, et à l'occasion des dernières régionales ; parce que rien, à mon sens, n'était moins constructif pour la proximité régionale, tant eu égard à la campagne des listes en présence, qu'au niveau des projets locaux. Qu'a contrario, la volonté clairement affichée, au delà de l'objectif stratégique politicien militant, était une volonté européenne relative aux échanges intereuropéens (cosmopoles et régions économiques de la communauté)...En l'occurrence, rien ou prou pour la proximité et la décentralisation, tout pour la finance et les intérêt particuliers...
Il n’est de citoyens qui consomment,
au marché aux voleurs, les beufs sont attachés.
Et pour que bât ne vienne encore blesser,
de voir maître pavaner,
n’est-il pas plus prudent que de raison garder ?
Les bœufs ont crû bon beugler,
aucun vertueux n’y saurait s’y tromper...
De religion locale, si fidèles se sont leurrés,
point ici de messe vraie, les justes eux ont su le voir.
Dans la ruralité, encore de solides gaillards,
de canards, de rugby, bien alimentés,
point de citoyen puisse-être éternellement abusé.
Seuls citadins, bien mis, bien achalandés,
peuvent encore se fourvoyer,
si d’aventure, ils persévèrent, persistent, comme aveuglés.
Dimanche prochain c’est sûr, la messe est déjà dite, de princes, de télé, rien qu’une redite.
N’est-il pas responsable, d’abstention, dites-moi de les interroger ?
Au moins, comme ça, ils savent...
qu’au monde des exploités, tout n’est pas pourrie,
il reste nombre d’insurgés." Amexour